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Parlons prévention du suicide!

Les filles dans un Coffee Shop

Quels comportements puis-je observer qui me servent de signes d’avertissement de risque de suicide?

Une personne avec des idées suicidaires aura tendance à :

  • Menacer de se faire mal ou de mettre fin à sa vie, ou parler de sa volonté de se faire mal ou de mettre fin à sa vie, ou

  • Chercher des moyens pour mettre fin à sa vie en cherchant à obtenir des armes à feu, des médicaments ou d’autres moyens, ou

  • Parler ou écrire au sujet de la mort ou du suicide, alors que ces actions sont hors de l’ordinaire.

Si vous remarquez ces signes d’avertissement, faites appel à de l’aide professionnelle dès que possible en communiquant avec votre centre de santé mentale local ou composez le 911 en cas d’urgence.

Signes d’avertissement élargis :

  • Augmentation de la consommation d’alcool et de drogues

  • Plus de raison de vivre; sentiment d’être inutile

  • Anxiété, agitation, sommeil difficile ou excessif

  • Sentiment d’être pris – comme s’il n’y avait pas d’issue

  • Désespoir

  • Éloignement des amis, de la famille et de la société

  • Rage, colère incontrôlée, recherche de vengeance

  • Faire preuve d’imprudence ou participer à des activités dangereuses, sans y réfléchir

  • Importantes sautes d’humeur

  • Don de ses biens les plus chers

Source : Gouvernement du Nouveau Brunswick 

https://www2.gnb.ca/content/gnb/fr/ministeres/sante/La-prevention-du-suicide.html

Si je reconnais certains de ces comportements, comment puis-je en parler avec la personne que je soupçonne avoir des idées suicidaires?

Il est difficile lorsqu’une personne de notre entourage pense ou parle du suicide. On peut se sentir impuissant et démuni, s’interroger sur ce qu’il faut faire ou ne pas faire pour l’aider. Bien que le dialogue avec la personne vulnérable soit parfois difficile à amorcer, il demeure important : les proches jouent un rôle déterminant dans la prévention du suicide. D’ailleurs, chacun de nous peut devoir agir pour un ami, un parent ou un collègue.

Source : Association québécoise de la prévention du suicide https://commentparlerdusuicide.com

Selon l’Association québécoise de la prévention du suicide, voici comment en parler :

  • Tentez d’établir un climat de confiance et choisissez un bon moment pour aborder la question.

  • Restez vous-même. Il n’est pas nécessaire d’être intervenant pour aborder le sujet.

  • Essayez de comprendre la personne en lui demandant ce qu’elle vit, en l’amenant à verbaliser ce qui ne va pas.

  • Écoutez-la sans jugement et avec ouverture. Prenez-la au sérieux en lui disant que vous vous inquiétez pour elle.

  • Posez-lui la question directement : « Penses-tu au suicide? ». Cela vous aidera à avoir une idée claire de la situation et des intentions de la personne. En le demandant directement, vous ne lui suggérez pas l’idée, vous ouvrez la porte à l’expression de sa souffrance. Si elle pense au suicide, elle pourra se sentir soulagée de le confier.

  • Si elle vous parle de ses idées suicidaires, demandez-lui si elle a songé au moyen de s’enlever la vie et au moment où elle le ferait.

  • Dites-lui qu’elle a eu raison de vous faire confiance et qu’elle peut compter sur vous, que vous allez chercher avec elle une ressource qui peut l’aider.

  • Méfiez-vous d’un mieux-être soudain alors que rien n’a été modifié. Cela peut représenter un signe avant-coureur d’un geste suicidaire. En cas de doute, parlez-en ouvertement.

Remarque :  Le suicide est un phénomène complexe. Des personnes ont perdu un proche par suicide alors que celui-ci avait verbalisé ses intentions. D’autres ont tenté de poser la question, mais elles n’ont pas reçu de réponse claire ou n’ont pas eu l’occasion d’en parler. Parler n’est malheureusement pas une garantie que la personne ne posera pas de geste ou qu’elle ira mieux rapidement. L’entourage d’une personne suicidaire peut jouer un rôle, mais il n’est nullement responsable de son bien-être et de ses actions. Les proches font ce qu’ils peuvent avec les informations qu’ils détiennent.

En cas de situation de crise, composez les numéros d’urgence 24 heures :

  • Ligne d’écoute CHIMO : 1 800-667-5005

  • Jeunesse, J’écoute : 1 800-668-6868

  • Rendez-vous directement au service des urgences de l’hôpital le plus près.

  • Composez le 911.

  • Composez Télé-Soins 811 pour plus d’information sur les ressources disponibles.

Ce que vous pouvez faire pour aider:

 

Les renseignements qui suivent portent sur la formation et les conseils pour le grand public au sujet des moyens d’aider à aborder la prévention du suicide.

 

Brochure SafeTALK

www2.gnb.ca/content/dam/gnb/Departments/h-s/PDF/fr/PreventionDuSuicide\safeTALK-f.PDF

 

Formation appliquée en techniques d’intervention face au suicide

https://www.gnb.ca/0055/pdf/AS-Insert-Fr.pdf?_ga=2.7616370.1557357933.1637581868-329293878.1626876891

Autres ressources d’aide et de services au besoin :

  • Voir votre médecin de famille

 

  • Vos services de mieux-être et de counseling pour les enseignantes et enseignants du Nouveau-Brunswick

www.mecee.ca

Téléphone sans frais : 1 888 876-6244

 

  • Programme d’aide aux employés du district scolaire (Homewood)

Téléphone : 1 866 398-9505

 

  • Collège des psychologues du Nouveau-Brunswick

https://cpnb.ca/fr/

Téléphone : 506 382-1994

Courriel : admin@cpnb.ca

 

  • Collège des conseillers et conseillères thérapeutes du Nouveau-Brunswick

https://cctnb.ca/wp-content/uploads/2018/07/Définitions-Final-1.pdf

Téléphone : 506 830-5280

Courriel : info@cctnb.ca

  • Association des travailleuses et travailleurs sociaux du Nouveau-Brunswick

403, rue Regent, # 100, Fredericton, NB E3B 3X6

877 495-5595

Personnel enseignant francophone du Nouveau-Brunswick
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